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 Tenue de route  - Le différentiel

Les voitures classiques possèdent aujourd'hui un différentiel sur le train arrière, ce qui n'était pas le cas au tout début.

Le différentiel est un composant essentiel au bon comportement de l'auto. Il permet aux roues arrières de tourner à des vitesses différentes dans les courbes tout en étant motrices, ce qui la rend plus efficace. De plus le différentiel joue un rôle important dans le passage de la puissance sur les roue arrières.

Il existe en classique, deux types de différentiels :

  • Le différentiel à billes.

  • Le différentiel à pignons (coniques ou droits)

Différentiel à billes

 

Le principal intérêt du différentiel à billes est qu'il apporte en général une possibilité de réglage de la motricité. Ce réglage peut s'avérer très utile sur certaines pistes glissantes afin d'apporter la puissance aux roues arrières de manière plus progressive. Par contre il demande un entretien délicat pour fonctionner correctement et a aujourd'hui quasiment disparu des circuits .

 

Différentiel à pignons

 

Le différentiel à pignons ne permet pas de régler la motricité. Par contre il permet d'augmenter ou de diminuer l'effet différentiel en agissant sur la viscosité du lubrifiant interne mais cela nécessite un démontage, ce qui est peu pratique.

Le point fort de ce type de différentiel c'est qu'on oublie souvent son existence car il est en général très fiable et sans entretien.

La majorité des différentiels à pignons utilisent des pignons coniques avec 2 ou 4 satellites. Cependant on voit aujourd'hui réapparaître sur les MM2, des différentiels à pignons droits comme sur les PB de la fin des années 70.

 

Choix du lubrifiant dans un différentiel à pignons

 

La conclusion à laquelle j'arrive après pas mal de tests de graisses et d'huiles de différentes viscosités est la suivante : plus souple est le différentiel, meilleur est le comportement de l'auto.

En effet :

A l'accélération, il y a souvent une différence d'adhérence entre les 2 roue arrières (irrégularités de la piste, équilibre de l'auto...). Cela se traduit par un passage de la motricité différent sur les 2 roues.

Si le différentiel est réglé très dur (viscosité élevée), la majeure partie de la puissance va passer par la roue qui a le plus d'adhérence. La voiture est donc déséquilibrée et peut dévier brutalement  de sa trajectoire initiale même en ligne droite. Il est alors impossible d'exploiter pleinement la puissance du moteur car il faut doser l'accélération en permanence pour éviter les "figures de style". De plus, l'auto aura du mal à négocier les virages avec une tendance au sous virage en entrée de courbe et au survirage en sortie.

 

Au contraire, si le différentiel est réglé très souple (viscosité faible), l'excès de puissance va passer par la roue qui a le moins d'adhérence et va se mettre à patiner. On aura alors une perte de motricité mais la voiture sera beaucoup plus stable en ligne droite et plus facile à maîtriser en courbe. Le différentiel va en quelque sorte, permettre de dissiper une partie de l'excès de puissance.

En résumé, c'est avec une bonne graisse de base pas trop dure que l'on obtient les meilleurs résultats. Les graisses silicones même de faible viscosité ont une consistance "collante" et ne me semblent pas adaptées.

 

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