Le survirage désigne un comportement de l'auto qui consiste à surestimer la courbure dans les virages.

Cela se traduit par une tendance de l'auto à rentrer trop facilement vers l'intérieur dans les courbes. La conséquence fatale est le décrochement des roue arrières qui se traduit le plus souvent par un tête à queue.

L'impact du survirage sur l'efficacité de la voiture va dépendre de son intensité.

Un léger survirage peut même être bénéfique pour les pilotes qui aiment attaquer en flirtant avec les limites de l'adhérence du train arrière.

Par contre, un excès de survirage rend la voiture difficile à maîtriser et devient très pénalisant pour les chronos.

Il y a plusieurs possibilité, en voici quelques unes.

• Durcir les pneus avants : Cette solution n'est pas toujours envisageable car la tendance sur les voitures classiques est déjà d'utiliser des pneus relativement durs à l'avant (45~50 shore)

• Pneus plus souples à l'arrière : Cela peut aider mais attention, si les pneus sont trop souples, on peut accentuer le roulis et provoquer l'effet inverse. Un indicateur intéressant est de vérifier si le phénomène de survirage s'aggrave avec la montée en température des pneus. Si c'est le cas, c'est que les pneus sont trop mous. Il faut donc revenir sur des duretés plus élevées et envisager d'autres moyens de réglage.

• Augmenter l'angle de chasse : Un moyen de réglage très utilisé en classique qui consiste à coucher le train avant afin de réduire la surface de contact des pneus avants lors du braquage des roues. On réduit alors l'adhérence du train avant et par voie de conséquence, on redonne de l'accroche au train arrière.

• Réduire le débattement du servo de direction : Une voiture survireuse a souvent tendance à être trop vive, trop directive. Un débattement plus faible de la direction redonnera un comportement plus souple à la voiture.